L’ostéopathie est née dans l’ouest américain à la fin du 19° siécle. Andrew Taylor Still, un jeune médecin de campagne, fils de pasteur, se retrouve confronté à l’inefficacité et la dangerosité de la médecine de son temps. C’est un drame personnel, la perte de membre de sa famille lors d’une épidémie de méningite, qui le pousse à abandonner la pratique médicale classique et à chercher d’autres façon de soigner.
Il va puiser dans l’étude de l’anatomie, les courants philosophiques du vitalisme, les pratiques médicales des indiens et la médecine traditionnelle chinoise pour déterminer les fondements d’une pratique de soins qui serez révolutionnaire.
Pour mettre l’accent sur l’importance de la structure, de l’architecture du corps humain, il utilise le terme ostéo du grec « ostéon », l’os; auquel il accole le mot « path », le chemin en anglais. « La voie des os », l’ostéopathie est née.
Très vite les résultats spectaculaires qu »il obtient l’incite à ouvrir une école, à Kirksville. On y forme hommes et femmes de tout le pays. L’ostéopathie se répand comme un trainée de poudre dans les Etats-Unis du début du 20° siècle. Elle arrive en Europe avec John Martin Littlejohn, qui fonde la British School of Osteopathy.
Les premiers ostéopathes étaient très manuels, les manipulations étants fondées principalement sur la bioméchanique. Un élève de Still, William Garner Sutherland, intrigué par le chevauchement des sutures du crâne, démontres que les différents os le composant sont mobiles entre eux. Il donne les fondements de l’ostéopathie crânienne.